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Appel à sessions (proposées par les membres)

Pré-appels à communications dans le cadre de sessions précises. Veuillez envoyer vos propositions directement au président ou à la présidente de session. Président et présidente, vous pouvez soumettre plusieurs volets à votre session.

Les sessions décrites ci-dessous ont été proposées par des membres du CIEF qui souhaiteraient les organiser. Veuillez noter que si votre sujet ne se conforme à aucune de ces sessions, vous pouvez envoyer votre résumé en tant que proposition individuelle. Si vous souhaitez organiser une session, veuillez soumettre un formulaire de pré-appel à des sessions complètes avant le 30 septembre. Sinon, vous pouvez diffuser votre appel ailleurs que sur le site du CIEF et soumettre le descriptif de votre session complète lorsque vous l’aurez constituée en utilisant le formulaire de soumission de session complète. Si vous avez des questions, veuillez vous adresser à la secrétaire-trésorière : secretaire@cief.org

1. Enseigner la Francophonie : Pédagogies, technologies, empathie, diversité
Cette session a pour but d’explorer diverses approches pédagogiques dans l’enseignement du français et de la Francophonie.  En tant que session didactique, elle traitera de l’utilisation de stratégies de communication et des technologies de l’information qui faciliteraient une pédagogie de l’empathie et promouvrait l’inclusion et la diversité dans les programmes d’études françaises.  Elle discutera également du mérite intellectuel de certaines nouvelles directions que l’enseignement du français et de la Francophonie se cherche à l’échelle nationale et internationale. Contact : Mme Rose Marie KUHN, California State University Fresno.  rosemrkuhn@gmail.com

2. Les romancières de la revie littéraire
Chaque intervenant.e. est invitée à proposer une communication sur l’œuvre d’une romancière française oubliée ou méconnue de la première moitié du 20e siècle qui a récemment fait l’objet d’une réédition (un ou plusieurs romans) en tenant compte des éléments ci-dessous :

Contact : M. Francois OUELLET, Université du Québec à Chicoutimi.  francois_ouellet@uqac.ca

3. Conflits personnels, conflits socio-historiques : (Ré)solutions

Comment, dans des textes de genres variés (autofiction, récit de vie, romans graphiques) produits par des Francophones de naissance ou « adopté.e.s », les auteur.e.s procèdent-iels pour transmettre par les mots et parfois les images des expériences marquantes ou des traumatismes, soit personnels (les leurs ou hérités de leur famille) soit ceux de leur communauté plus ou moins large? Sont-iels animé.e.s par le besoin voire la pulsion de se dévoiler, de transmettre un savoir, une prise de conscience, de témoigner etc. ? Contact : Metka Zupančič (mzupanci@ua.edu) et Michèle Bacholle (bachollem@easternct.edu)

Contact : MME Michèle BACHOLLE, Eastern Connecticut State University. bachollem@easternct.edu

4. Littérature et sport

Activité littéraire et activité sportive sont rarement évoquées dans la même phrase. Alors que d’autres disciplines (sociologie, psychologie, histoire, entre autres), n’hésitent pas à explorer à fond cet aspect fondamental du comportement humain, l’appareil critique littéraire semble lent à reconnaître la fiction sportive comme phénomène ontologique.  Et pourtant, une littérature sportive existe. Écriture et sport sont complémentaires : on trouve dans les deux un souci de la forme, une poursuite de l’excellence, la nécessité d’un entraînement rigoureux et une discipline absolue.

Nous invitons par conséquent des propositions sur tout ce qui peut intéresser l’expression littéraire du sport. Quelques pistes possibles: sport et identité nationale ; sport et rites de passage ; sport et mythologies ; sport et culture populaire ; sport et violence ;  la poésie du sport…

Contact : M Marc BENSON, Collège militaire royal du Canada. benson-m@rmc.ca

5. La citoyenneté par rapport à l’appartenance sociale et l’identité individuelle dans le monde francophone
 

Quels sont les rapports entre la citoyenneté, la liberté individuelle, l’identité, et l’appartenance sociale dans le monde francophone?  Plusieurs écrivains s’interrogent sur le statut de citoyen dans le monde postcolonial en considérant les questions de la politique sociale; la situation des immigrés et minorités; et l’influence de la race, de la classe, du genre et de la religion sur la vie des individus.

Nous invitons des propositions sur des auteurs et des textes individuels aussi bien que des réflexions interdisciplinaires sur les lois gouvernant la citoyenneté, les droits et obligations des immigrés, et les mouvements sociaux et politiques dans les pays et les régions francophones.

Contact :  MME Ellen MUNLEY, Regis College/BC.  ewmunley@bc.edu

6. Mise en discours du sexe dans la littérature maghrébine

Lorsque Michel Foucault aborde dans L’histoire de la sexualité le discours sur le sexe, il explique que jusqu’au XIXème siècle « les codes du grossier, de l’obscène, de l’indécent étaient bien lâches » et que « des gestes directs, des discours sans honte des transgressions visibles, des anatomies montrées et facilement mêlées » avaient cours dans la société avant que le couple légitime et procréateur ne s’impose définitivement comme le modèle normatif par excellence et détenteur de vérité. Toutes les sexualités périphériques ont été ainsi occultées et marginalisées. L’exercice du pouvoir se traduit comme une répression par des interdits et une censure produisant en même temps « une véritable explosion discursive » du savoir sur le sexe et la sexualité qui cherchent à faire de tout désir un discours. Plus on interdit, plus on en parle. Selon Foucault, ce discours relève de ce qu’il appelle « une sciencia sexualis », un savoir fondé sur « une biologie de la reproduction » et sur « une médecine du sexe obéissant » qui se distinguerait d’autres modes de production de vérité, notamment dans les sociétés arabo-musulmanes qui se seraient dotées de ce qu’il appelle une ars erotica où « la vérité est extraite du plaisir lui-même, pris comme pratique et recueilli comme expérience ». Or, s’il on considère l’hétéro-normativitéFoucault aborde dans L’histoire de la sexualité le discours sur le sexe, il explique que jusqu’au XIXème siècle « les codes du grossier, de l’obscène, de l’indécent étaient bien lâches » et que « des gestes directs, des discours sans honte des transgressions visibles, des anatomies montrées et facilement mêlées » avaient cours dans la société avant que le couple légitime et procréateur ne s’impose définitivement comme le modèle normatif par excellence et détenteur de vérité. Toutes les sexualités périphériques ont été ainsi occultées et marginalisées. L’exercice du pouvoir se traduit comme une répression par des interdits et une censure produisant en même temps « une véritable explosion discursive » du savoir sur le sexe et la sexualité qui cherchent à faire de tout désir un discours. Plus on interdit, plus on en parle. Selon Foucault, ce discours relève de ce qu’il appelle « une sciencia sexualis », un savoir fondé sur « une biologie de la reproduction » et sur « une médecine du sexe obéissant » qui se distinguerait d’autres modes de production de vérité, notamment dans les sociétés arabo-musulmanes qui se seraient dotées de ce qu’il appelle une ars erotica où « la vérité est extraite du plaisir lui-même, pris comme pratique et recueilli comme expérience ». Or, s’il on considère l’hétéro-normativité sexuelle présente dans les sociétés maghrébines.

Contact : M. Taïeb BERRADA, Lehigh University. berrada@lehigh.edu