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32e congrès du CIÉF à La Rochelle du 4 au 10 juin 2018

Thème directeur du congrès : Passage – médiation et transition

Programme officiel (cliquable)

La ville de La Rochelle, « belle et rebelle », invite qu’on se penche sur les thèmes du passage, de la médiation et de la transition. Ville de pêcheurs, à l’origine, puis port de mer, elle marque la frontière entre le monde terrestre et le monde aquatique. Ville protestante, dans la France catholique du XVI et XVIIe siècles, elle favorise les échanges économiques et culturels. Mais aussi ville d’émigration vers la Nouvelle-France, les Antilles et l’Afrique du Sud, au XVIIIe siècle, elle devient le lieu à partir duquel s’entame la grande traversée vers le Nouveau-Monde. C’est ainsi que La Rochelle, nous inspire le thème du 32e Congrès du CIEF. N’hésitez pas à consulter l’appel à communication (cliquable)

PRIX CIÉF 2018 : Philippe FAUCON

Philippe Faucon pendant le tournage de son dernier film Amin. (Site Pyramide Films avec nos remerciements)

Le Conseil International d’Études Francophones est heureux d’annoncer qu’il remettra son Prix 2017 au cinéaste français Philippe FAUCON, connu entre autres pour les films La Désintégration et Fatima. Originaire d’Oujda au Maroc, Philippe Faucon suit des études de Lettres à l’université d’Aix-en-Provence. Mais c’est définitivement le cinéma qui l’attire plus que tout le reste. C’est d’abord à la régie qu’il commence à se faire un nom, sur les films Mauvais Sang et Trois places pour le 26 entre autres. Après son premier court-métrage La Jeunesse il s’attelle à un projet de plus grande envergure.

En 1990 sort L’Amour, qui suit le parcours de jeunes de banlieue. Le long-métrage est récompensé du Prix de la section Perspectives du cinéma français à Cannes. Trois ans plus tard le metteur en scène revient avec Sabine qui raconte la déchéance d’une mère atteinte du Sida, avec Catherine Klein. Séduit par le talent de son actrice, il fait à nouveau appel à elle dans Muriel, comédie sur l’homosexualité. Faucon récidive ensuite pour le petit écran avec Mes dix-sept ans avant de revenir avec Samia en 2000, centré sur une ado qui cherche à s’émanciper. Les origines du réalisateur l’amènent à s’intéresser au thème de l’immigration. Ainsi La Trahison traite de la guerre d’Algérie, et est tiré du récit d’un sous-lieutenant français ; Dans la vie suit la rencontre de deux femmes, une Arabe et une Juive.

Après la mini-série D’Amour et de révolte qui se déroule dans les années 70, Philippe Faucon revient à ses sujets de prédilection en 2012 avec La Désintégration, qui raconte comment un jeune de banlieue (Rashid Debbouze) finit par rejoindre le terrorisme. En 2015, c’est avec Fatima qu’il met tout le monde d’accord sur la force du film. Le réalisateur remporte d’ailleurs les César de la Meilleure adaptation et du Meilleur film. Cette année, Philippe Faucon est de retour au Festival de Cannes avec Amin, récit d’un migrant venu seul de Mauritanie et qui fait la rencontre de Gabrielle. (Bio-filmographie du site http://www.premiere.fr/Star/Philippe-Faucon, avec nos sincères remerciements).

NOS INVITÉS

TABLE RONDE « FÉMINITUDE ET FILIATIONS » (Mardi 5 juin, 16h30 à 18h00), animée par Oana PANAÏTÉ

Louise DuprŽé (Photo: Toma Iczkovits)

Louise DUPRÉ a publié une vingtaine de titres, pour lesquels elle a obtenu de nombreux prix et distinctions. Parmi ses derniers livres, mentionnons le récit L’album multicolore (Héliotrope), ainsi que Plus haut que les flammes et La main hantée (Éditions du Noroît et Éditions Bruno Doucey), qui lui ont tous deux mérité le Prix de poésie du Gouverneur général. Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec et, en 2014, elle a reçu l’Ordre du Canada pour son apport à la littérature québécoise en tant que poète, romancière, dramaturge, essayiste et professeure.

 

 

 

BESSORA écrit des romans, nouvelles et romans graphiques. La figure du paria, les stéréotypes et la domination sont parmi ses thèmes de prédilection. Son dernier roman Zoonomia est paru en 2018. Il s’agit du premier tome d’une série de quatre intitulée La dynastie des boiteux.

 

 

Photo : Patrice Normand

Née d’une mère italienne et d’un père arabe, Jeanne BENAMEUR arrive en France, au bord de l’Atlantique, à l’âge de cinq ans. En parallèle avec des études de lettres elle s’intéresse à la philosophie, ainsi qu’à l’histoire de l’art, pratique le théâtre au conservatoire ainsi que le chant. Plus tard, la psychanalyse.

Elle enseigne jusqu’en 2000 et quitte l’éducation nationale après avoir écrit Les demeurées. Après Paris jusqu’en 2010, elle vit à nouveau au bord de l’Atlantique. Elle a quitté progressivement diverses activités ( direction de collection, ateliers d’écriture…) pour préserver le temps vide nécessaire à l’écriture et à la peinture.

Après avoir publié chez Denoël de 2000 à 2006, elle publie  depuis 2008 chez Actes Sud pour les romans et le théâtre, chez Bruno Doucey pour la poésie et chez Thierry Magnier pour la jeunesse. Pour plus de détails sur ses publications, consultez sa bibliographie (cliquable)

 

 

Photo: Maghreb des livres

Après des études de lettres françaises modernes à l’université et à l’Ecole Normale Supérieure d’Alger, Maïssa BEY a longtemps enseigné le français dans un lycée avant d’être conseillère pédagogique à Sidi-Bel-Abbès en Algérie où elle réside. Cofondatrice d’une association de femmes algériennes « Paroles et écriture », elle anime des ateliers d’écriture et de lecture au sein d’une bibliothèque fondée par cette association avec le concours de la Commission Européenne. Traduite en plusieurs langues (anglais, allemand, italien, suédois), elle écrit également pour le théâtre et plusieurs de ses textes ont fait l’objet d’adaptations théâtrales par des metteurs en scène français et algériens. Lauréate de nombreux prix littéraires en France, elle a également été distinguée par le Prix des Libraires Algériens en 2005. Elle a reçu en 2008 le premier Grand Prix du Roman de Langue Française du SILA (Salon International du Livre d’Alger) pour son roman « Pierre Sang Papier ou Cendre ». Son roman, « Puisque mon cœur est mort », a reçu en 2011 le prix Maghreb Méditerranée de l’ADELF.

TABLE RONDE « La Rochelle au carrefour des protestantismes » (Jeudi 7 juin, 17h à 18h30 au Centre Intermondes, 11 rue des Augustins, La Rochelle), animée par Mickaël AUGERON

Didier POTON DE XAINTRAILLES est Professeur émérite d’Histoire moderne à l’université de La Rochelle, spécialiste de l’histoire du protestantisme. Il a soutenu sa thèse en 1985 sur « Une communauté réformée à la veille de la Révocation (1663-1685) : Saint Jean-de-Gardonnenque ». Il a écrit de nombreux ouvrages sur les Protestants français du XVIe au XXe siècle, des Cévennes jusqu’à l’aire atlantique. Il a dirigé ou co-dirigé de nombreux ouvrages
collectifs sur cette thématique. En 2009, avec Mickaël Augeron et Bertrand van Ruymbeke, il a publié aux Indes savantes Les Huguenots et l’Atlantique. Il est Président du Musée rochelais de l’histoire protestante.

Jean-Paul WILLAIME est Docteur en Sciences religieuses et Docteur en Sociologie de l’Université de Strasbourg, dans laquelle il a enseigné de 1975 à 1992. Il est Directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE). Il y fut titulaire, de 1992 à 2015, de la Direction d’études Histoire et sociologie des protestantismes. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, comme par exemple Profession pasteur. Sociologie de la condition du clerc à la fin du XXe siècle (Genève, 1986, Labor & Fides). Auteur de très nombreux articles, il est membre du Comité de rédaction de plusieurs revues, Social Compass (Louvain), Journal of ContemporaryReligion (Londres), Archives de sciences sociales des religions (Paris).

ATELIER : L’HISTOIRE DE FRANCE, C’EST AUSSI ÇA

 

Wahid CHAIB est artiste compositeur (groupe Zen Zila), réalisateur (théâtre et documentaires), et intervenant social dans un centre d’animation à Villleurbanne. Un trait traverse ces différentes facettes : son intérêt pour la transmission de la mémoire entre les générations d’immigrés, notamment algériens, et celle de leurs descendants.

 

 

 

 

 

 

Arcades de la vieille ville / panier de coquilles         Photos : Eileen Lohka