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Appel à sessions (proposées par les membres)

Pré-appels à communications dans le cadre de sessions précises. Veuillez envoyer vos propositions directement au président ou à la présidente de session. Président et présidente, vous pouvez soumettre plusieurs volets à votre session.

Les sessions décrites ci-dessous ont été proposées par des membres du CIEF qui souhaiteraient les organiser. Veuillez noter que si votre sujet ne se conforme à aucune de ces sessions, vous pouvez envoyer votre résumé en tant que proposition individuelle. Si vous souhaitez organiser une session, veuillez soumettre un formulaire de pré-appel à des sessions complètes avant le 10 septembre. Sinon, vous pouvez diffuser votre appel ailleurs que sur le site du CIEF et soumettre le descriptif de votre session complète lorsque vous l’aurez constituée en utilisant le formulaire de soumission de session complète. Si vous avez des questions, veuillez vous adresser à la secrétaire-trésorière : secretaire@cief.org

1. Nouveaux portraits d’intrus.e.s dans la littérature et le cinéma francophone

Cette session a pour but d’explorer les nombreuses facettes du personnage de l’intrus.e.s dans les productions littéraires et cinématographiques récentes. Elle invite des contributions qui abordent des angles d’analyse portant, entre autres, sur l’isolement, le silence, la douleur, la crise identitaire, le conflit entre les générations, le dépaysement etc.

Contact : MME Florina MATU  fmatu@stedwards.edu

2. Enseigner la Francophonie: défis, innovations, technologies, stratégies

Cette session a pour but d’explorer diverses approches pédagogiques dans l’enseignement de la Francophonie. En tant que session didactique, elle traitera de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les programmes d’études françaises et francophones et elle discutera également du mérite intellectuel de certaines nouvelles directions que l’enseignement du français et de la Francophonie se cherche à l’échelle nationale et internationale.

Contact : MME Rose Marie KUHN  rmkuhn@gmx.com

3. Dans les marges du pouvoir : le roman des femmes en France entre 1900 et 1945

Le principal objectif de cette session est de mettre en lumière le roman des femmes entre 1900 et 1945 en France. Mises à part Colette, Rachilde et une poignée d’autres écrivaines, des centaines de romancières de l’époque sont tombées dans l’oubli, si tant est qu’elles aient bénéficié en leur temps d’une véritable réception critique. Tout ce corpus semble pourtant commencer à émerger à la faveur de nouvelles éditions : par exemple les romans de Renée Dunan et de Germaine Beaumont ou très récemment ceux de Maria Borrély, de Simone Téry ou de Yanette Délétang-Tardif ; etc. C’est à ce corpus oublié ou méconnu que sera consacrée cette session, où il s’agira d’interroger les relations (d’ordre romanesque, institutionnel, générique, etc.) de la marge et du pouvoir.

Contact : M. François OUELLET  francois_ouellet@uqac.ca

4. La peau qu’on habite: altérité, identité marginale et genres

Le sujet de la peau a été peu exploré dans le domaine de la littérature. Enveloppe du corps, la peau nous garde et protège des intempéries, mais nous instruit aussi de notre état psychique, l’idiomaticité de la langue en témoignant: c’est au travers de la peau que l’on peut “crever” ou “être bien dans sa peau”. Cette membrane de notre corps nous apprend notamment à “sentir l’autre”, car on peut avoir “quelqu’un dans la peau” ou “vouloir” même sa peau. S. Freud a souligné les propriétés révélatrices de la peau: « les mortels ne peuvent cacher aucun secret […] l’être humain se trahit par tous les pores ». Le psychanalyste D. Anzieu a affirmé, à propos du “moi-peau”, que «tout ce qui est psychique se développe en constante référence à l’expérience corporelle ». Cette session accueillira des propositions qui mettent en valeur la peau dans tous ses états, le travail de la peau dans la langue, des greffes de peau (des rejets ou des réussites), toute forme de corporéité ou corporalité reliée à la peau, notamment dans la littérature et le cinéma, et dans les arts en général, ainsi que dans la philosophie, la musique ou la médecine (la chirurgie en particulier), tant au sens propre qu’au figuré : comment la peau se cristallise-t-elle dans la langue des écrivain(e)s, des philosophes, des psychanalystes et psychiatres, ou des linguistes ?

Contact : MME Maribel PEÑALVER VICEA  mi.penalver@ua.es

5.  Genres et sous-genres littéraires en littérature pour la jeunesse francophone au XXIe siècle

Album, bande dessinée, conte, documentaire, fable, nouvelle, pièce de théâtre, roman, etc. constituent des genres littéraires en littérature pour la jeunesse… En outre, il est possible de distinguer plusieurs sous-genres tels que le sous-genre historique, policier, sentimental, socio-réaliste, merveilleux-héroïque, fantastique, d’aventures, de science-fiction, d’apprentissage, etc. Les genres et sous-genres littéraires agissent comme des opérateurs de cadrage pour la lecture littéraire.

Les participants répondront à l’une des questions suivantes : 1) Comment expliquer les variations dans la catégorisation produite par les experts ? 2) Dans quelle mesure l’œuvre présentée résulte-t-elle de la combinaison de plusieurs sous-genres ? 3) Par-delà l’utilisation normale de stéréotypes liés à un genre ou à un sous-genre, qu’est-ce qui permet de qualifier telle ou telle œuvre d’originale ?

Contact : MME Monique NOËL-GAUDREAULT   monique.noel-gaudreault@videotron.ca

6. Penser l’indiaocéanisme littéraire: autour de l’oeuvre de Nathacha Appanah

Depuis 2003, la voix de Nathacha Appanah, romancière et lauréate de plusieurs prix littéraires, occupe une place principale parmi les auteurs de l’Océan indien. Notre objectif de cette session est d’explorer son oeuvre, dynamique et poétique à la fois, en répondant aux questions d’altérité, de souffrance et d’humanité, apportées par son approche unique à la langue française, la garnissant de plusieurs éléments socio-culturels, bien liés à la complexité de la région.

Contact : MME Rohini BANNERJEE   rohini.bannerjee@smu.ca

7.  Francophonie et culture populaire

Marginalisée par l’institution universitaire, qui ne l’enseigne presque pas et l’étudie peu, la culture populaire mérite d’être prise en considération dans toute réflexion sur le pouvoir posée depuis le milieu académique. Quel espace la culture populaire occupe-t-elle dans la recherche et l’enseignement en contexte francophone? Hors des cercles universitaires, en quoi la culture populaire se trouve-t-elle au centre de luttes de pouvoir? Quels rapports de force engagent les formes dans lesquelles elle s’incarne, les représentations qu’elle met en scène, les institutions qui la diffusent et les publics qui la consomment? Cet atelier sera en somme l’occasion d’examiner les différentes relations entre culture populaire et pouvoir dans la francophonie. Les communications pourront analyser des pratiques culturelles aussi variées que la bande dessinée, la chanson, la télésérie, la téléréalité, le best-seller, la chick lit, le magazine populaire, l’émission radiophonique, etc.

Contact : M. Mathieu SIMARD   msima050@uottawa.ca

8.  Littérature et sport

Activité littéraire et activité sportive sont rarement évoquées dans la même phrase.
Alors que d’autres disciplines (sociologie, psychologie, histoire, entre autres), n’hésitent pas à explorer à fond cet aspect fondamental du comportement humain, l’appareil critique littéraire semble lent à reconnaître la fiction sportive comme phénomène ontologique. Et pourtant, une littérature sportive existe.
Écriture et sport sont complémentaires : on trouve dans les deux un souci de la forme, une poursuite de l’excellence, la nécessité d’un entraînement rigoureux, une discipline absolue et une abnégation et dévouement indiscutables.
Nous invitons par conséquent des propositions sur tout ce qui peut intéresser l’expression littéraire du sport. Quelques pistes possibles: sport et identité nationale ; sport et rites de passage ; sport et mythologies ; sport et culture populaire ; sport et violence ; la poésie du sport…

Contact : M. Mark BENSON   benson-m@rmc.ca

9. L’esthétique discursive de Keur-gui dans l’Encyclopédie : de l’académisme ou de la marginalité ?

Issu des cultures urbaines, le rap intéresse de plus en plus la recherche. Celle-ci met en évidence le discours subversif des rappeurs et la violence des formes d’expression utilisées. Le rap tarde ainsi à être considéré comme un art à part entière, un genre musical digne de ce nom portant un discours intellectuel. Ce faisant, il est exclu des circuits officiels des Arts et institutions académiques. Or, le rap est à la fois art oratoire, esthétique littéraire. Les rappeurs se réclament de plus en plus de poètes écrivains qui veulent faire entendre leurs voix jusque dans les sphères institutionnelles. D’où l’usage d’un discours moins trivial et plus intellectuel. Ce double aspect du discours du rap est l’objet de notre étude. Est-il marginal ou académique ?

Contact : M. El Hadji Abdoulaye SALL   elajabdoulayesal2015@yahoo.fr

10. Francophonie : Langue, littérature et culture politique

Cette séance jette un regard à la fois prospectif, mélioratif et transcendantal sur le sens politique qu’il convient de donner à la Francophonie. Avant d’être une institution internationale, la Francophonie est faits de langue. Comment ces faits sont-ils négociés par l’establishment, dans la conception que celui-ci véhicule sur les autres hors Europe? Les a priori insidieux, avec lesquels l’institution Francophonie impose son vécu, sont-ils de nature à favoriser l’intégration et l’inclusion qu’elle prétend véhiculer? Comment l’autre se définit-il par rapport à l’autre avec lequel il partage ce creuset commun? Cette séance nous permettra d’envisager des éléments de réponses intérieures à ces différentes questions.

Contacts : M. Aimé AVOLONTO  aavolonto@glendon.yorku.ca et MME Aurélie TAKAM atakam@glendon.yorku.ca