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Appel à sessions (proposées par les membres)

Pré-appels à communications dans le cadre de sessions précises. Veuillez envoyer vos propositions directement au président de session. Président.e.s, vous pouvez soumettre plusieurs volets à votre session.

Les sessions décrites ci-dessous ont été proposées par des membres du CIEF qui souhaiteraient les organiser. Veuillez noter que si votre sujet ne se conforme à aucune de ces sessions, vous pouvez envoyer votre résumé en tant que proposition individuelle. Si vous souhaitez organiser une session, veuillez soumettre un formulaire de pré-appel à des sessions complètes avant le 10 septembre. Sinon, vous pouvez diffuser votre appel ailleurs que sur le site du CIEF et soumettre le descriptif de votre session complète lorsque vous l’aurez constituée en utilisant le formulaire de soumission de session complète. Si vous avez des questions, veuillez vous adresser à la secrétaire-trésorière : secretaire@cief.org

1. Titre de la session : Enseigner la Francophonie: innovations; technologies; stratégies

Cette session a pour but d’explorer diverses approches pédagogiques dans l’enseignement de la Francophonie. En tant que session didactique; elle traitera de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les programmes d’études françaises et francophones et elle discutera également du mérite intellectuel de certaines nouvelles directions que l’enseignement du français et de la Francophonie se cherche à l’échelle nationale et internationale. Prière d’envoyer vos propositions de communication (un résumé de 200 à 250 mots) en français ainsi que vos coordonnées (nom, affiliation universitaire, adresse électronique).

Contact : Mme Rose-Marie KUHN rkuhn@cvip.net

2. Titre de la session : Représentations des Amériques dans la littérature et les arts

Les Amériques sont à la fois un lieu de projection des canons européens imposant leur oeil colonisateur et un lieu de rêves. On vise à explorer les dimensions extrêmement vastes des perspectives créatrices qui fondent une « frontier », un espace non-fini, propres à des productions littéraires et artistiques qui tentent de cerner et/ou de produire du nouveau. On propose de comparer des oeuvres sur les Amériques afin d’en dégager des axes de créativité et on réfléchit à leurs significations par rapport à ce qui peut être considéré comme nouveau selon les époques. Cela permettra de réévaluer les savoirs des littératures, arts et cultures établies depuis longtemps.

Contact : Mme Adina BALINT a.balint@uwinnipeg.ca

3. Titre de la session : Transculturalité et identité nationale dans les expressions franco-maghrébines

Cette session se propose d’élargir la discussion sur la redéfinition de l’« identité nationale française » dans les produits culturels des artistes d’origine (franco)maghrébine en France (écrivains, cinéastes, acteurs, chanteurs, comédiens, photographes, artistes, etc.) depuis la fin des années 90 jusqu’à présent. On est intéressé d’analyser l’impact de ces artistes « mineurs » sur les productions culturelles considérées canoniques ainsi que leur prédilection pour certains genres comme l’autobiographie et l’autofiction, les spectacles de comédie, les bandes dessinées, le rap et le raï, etc. En regardant les travaux de ces artistes à la lumière du courant transnational/transculturel qui a dominé et domine encore le cadre des études postcoloniales et culturelles, on dirigera notre attention sur le phénomène de nomadisme culturel et sur celui de dépassement des frontières (culturelles, identitaires, géographiques, artistiques) dans le sens global de tout phénomène artistique.

Contact : Mme Ramona MIELUSEL rxm7433@louisiana.edu

4. Titre de la session : Littérature et Cinéma Post-Beur

Cette session vise à examiner comment les écrivains et les cinéastes Franco-Maghrébins au tournant du 21ème siècle parodient, détournent, résistent, tournent le dos à une littérature et à un cinéma dont l’appellation fut dès le départ, rappelons-le, problématique. Nous nous interrogerons sur la pertinence du mot ‘beur’ dans cette littérature / ce cinéma dits post-beur et nous nous demanderons pourquoi parmi une certaine frange critique est née une attaque en règle contre ces écrivains ou cinéastes taxés de ‘collabeurs’ et ce que cela implique d’un point de vue des rapports que ces derniers entretiennent avec la société française d’une part, et des rapports que les critiques entretiennent avec eux d’autre part.

Contact : M. Patrick SAVEAU psaveau@fus.edu

5. Titre de la session : Romans francophones du retour d’exil : utopies ou chroniques d’un échec annoncé ?

Dans la production francophone récente, les thèmes de l’émigration et de l’exil occupent une place significative et comme annonciatrice de l’intensification des migrations aujourd’hui observable en de nombreux points du « village global ». Attirant l’attention critique sur les cultures en déplacement (travelling cultures), ces récits achèvent d’ébranler notre conscience des frontières politiques, sociales, religieuses et culturelles, qui furent de tout temps génératrices de conflits. Beaucoup d’oeuvres portant l’empreinte postcoloniale dépeignent l’avènement d’un monde déterritorialisé (Appadurai), lequel annihilerait toute possibilité d’altérité radicale. Au cours de la session, par la confrontation de textes issus d’un corpus ouvert, nous proposons d’interroger la problématique récurrente du retour d’exil, cette « pulsion du retour » (Glissant) où s’exprime en des tiraillements identitaires parfois violents l’ambiguïté qu’engendre inéluctablement l’appartenance à plusieurs cultures.

Contact : M. Claude CAVALLERO Claude.Cavallero@univ-smb.fr

6. Titre de la session : Que racontons-nous, quels mythes transmettons-nous?

Dans la littérature contemporaine, derrière les « histoires » dans lesquelles nous nous délectons ou qui nous sollicitent, derrières les narrations des tribulations et des joies humaines, il y a inévitablement des paradigmes mythiques que véhiculent les récits de nos quêtes, nos réussites, nos défaites et nos espoirs. Quelles sont ces images mythiques, quels paradigmes revisités rencontrons-nous dans les écrits récents en français, ceux qui s’inscrivent dans la communauté, voire la communication globale et qui portent sur nos déplacements, sur les transgressions des limites anciennes – et qui inscrivent peut-être déjà de nouveaux modèles pour les temps à venir?

Contact : Metka ZUPANCIC   mzupanci@ua.edu

7. Titre de la session : Animaux, animalité, Afrique

Les animaux – réels, imaginaires, mythiques, ou littéraires – ont figuré de manière prépondérante dans la construction et dans la représentation d’une certaine Afrique.  Depuis Pline qui qualifiait l’Afrique d’une terre habitée par les bêtes sauvages jusqu’au roman de Kourouma qui envisage le vote des bêtes sauvages, les animaux d’Afrique ont servi de point de repère aux valeurs et aux idéologies.  Depuis une quinzaine d’années, un champ d’investigation s’est formé autour des animaux (« animal studies »), un champ qui interroge les relations entre l’animal et l’humain, entre la nature et la culture, entre nous et les autres.  Dans cette session, je propose de réunir des communications qui mettent ensemble la question animale et l’Afrique.  Les propositions peuvent aborder la représentation des animaux, l’utilisation des animaux dans le discours africain, ou tout autre sujet réunissant ces deux thématiques.

Contact : Walter PUTNAM zarafanm@gmail.com

8. Titre de la session : Le vélo lettré : quand l’écrit pédale sur le papier

Depuis son invention au milieu du  XIXe siècle,  la bicyclette a captivé le monde littéraire.  Le vélo fascine l’écrivain parce qu’il permet de sonder toutes les facettes  de la condition humaine.  À l’état brut, le vélo c’est l’affirmation même de l’animalité, une corporalité sans limites où mollets, quadriceps, fessier  et poumons entrent en jeu et deviennent emblématiques de l’existence.   En même temps, le vélo participe de la création d’une mythologie qui dépasse l’expression purement physique : il permet  d’accéder à des niveaux de connaissance insoupçonnés en en faisant  ressortir le côté immatériel.

La représentation littéraire du cyclisme explore souvent l’étroit lien entre le corporel et le spirituel, entre la physique et la métaphysique. Elle explore également l’amalgame entre la bicyclette et le cycliste, au point où les deux se confondent en une seule entité.

Cet atelier cherchera à analyser ce qui constitue le mythe du vélo dans l’optique mentionnée ci-dessus.

Contact : Mark BENSON benson-m@rmc.ca

 9. Titre de la session : Littérature-médecine et nouveaux défis de la critique en francophonie

L’imaginaire francophone présente une multitude de représentations pathologiques, allant de la crise identitaire aux malaises sociaux (physique, philosophique ou psychologique). Ces maux ou pathèmes (Ngafomo) qui prennent chez certains auteurs des formes et des fonds relatifs, des visages et des paysages plaintifs, offrent des récits de domination ou de discrimination, d’indignation ou d’apologisation, sous le trait scripteur de « Littérature-médecine ». A cet effet, les auteurs théâtralisent dans leurs œuvres des schèmes de l’incertain social(Beck) voire de l’ « homme sans santé », errant ou souffrant ; une situation qui dessine sans nul doute les nouveaux défis et contours de la critique en francophonie en toute mesure circulaire. Le champ de Littérature-médecine en francophonie qui offre ainsi un appareil critique novateur ouvre une fois de plus une piste de réflexion dans ce contexte. Dès lors, comment décrypter les maux par les mots qui tenaillent ce sujet post(moderne), surpris et pris comme victime ou bourreau de ses congénères sous les spasmes inhibants de la diversité des offres de son temps ? Assurément radiante, la francophonie littéraire dans sa cosmogonie du Divers(Glissant) polarise ces clichés, les représente et en fait une radiographie de réseaux thématiques constante au cœur de ses textes. Cette configuration des romans, des pièces ou des poèmes en appelle à un questionnement sociopathologique à vocation clinique dans cette session.

Contact : Louis Hervé NGAFOMO herve3005@yahoo.fr

10. Titre de la session : Droit de Cité :  l’Autre en Démocratie ou la bataille pour l’égaliberté

Cette session se propose d’examiner comment les littératures et cinémas francophones abordent les questions épineuses des flux migratoires,passés et présents, et les politiques qu’elles engendrent. Quels regards et quelles réflexions  les textes et films francophones nous proposent-ils sur la migration comme défi à la démocratie? Comment est-ce que ces textes et films exposent des parcours individuels ou collectifs qui peuvent aussi témoigner d’un mode politique d’existence et d’une forme de citoyenneté active qui transcende frontières et barbelés ? Immigré, enfant d’immigré, migrant, exilé, réfugié politique, déplacé, autant de figures, de parcours et de destins parfois tragiques (comme en témoignent les 71 cadavres en décomposition abandonnés sur une autoroute en Autriche ou encore le corps d’un enfant de 3 ans échoué sur une plage), qui mettent à l’épreuve la démocratie en la poussant à s’interroger sur son idéal d’inclusion égalisatrice

Contact : Jimia BOUTOUBA  jboutouba@scu.edu.

11. Titre de la session : Sexe, Genre et Société dans la littérature et cinéma francophones : Représentations troublées

Dans un contexte transculturel, hétérogène, fragmenté, hybride, aux frontières incertaines, les concepts d’identité, sexe, genre, sexualités suscitent de multiples interrogations. Cette session se propose d’examiner comment les littératures et cinémas francophones repensent les constructions genrées, l’inscription ou la déstabilisation des identités, des différences et des hiérarchies de sexe, les ambiguïtés et violences, les négociations et transgressions. Comment inscrivent-ils l’émergence de pensées et de pratiques de la traversée et du transit: transnationalisme, transgénéricité, transidentité, sexualités transfrontalières?

Contact : Jimia BOUTOUBA  jboutouba@scu.edu.

 12. Titre de la session : Retour sur le discours de Dakar

Métissage, transculturalité, mobilité, pluralisme, mondialisation, coopération, francophonie autant de mots soit absents, soit détournés de leur sens dans le discours que fit Nicolas Sarkozy à l’université Cheikh Anta Diop le 26 juillet 2007. Suite à l’interrogation de Makhyli Gassama « Que sait l’Occident […] de notre culture ? » (L’Afrique répond à Sarkozy), il nous faut redéfinir ces termes tels qu’ils doivent être appréhender dans le contexte africain.  Coupable d’africanisme, ce discours, dont les relents colonialistes donnent une image peu reluisante de la France, doit faire l’objet d’un réexamen à l’occasion de ce congrès, ne serait-ce que dans la perspective d’un travail de mémoire. Cette session aura pour but d’une part, de réfléchir sur La Machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits (Christian Salmon) telle que l’a illustrée le discours de Dakar et d’autre part, d’examiner les histoires qui sous la forme d’œuvres littéraires, cinématographiques, artistiques offrent des stratégies de résistance en déconstruisant ce que Sarkozy dans son discours avait appelé sous diverses formes le « mystère de l’Afrique ».

Contact : Patrick SAVEAU  psaveau@fsu.edu

13. Titre de la session : À la recherche d’une guerre refoulée

La guerre d’Algérie reste une plaie ouverte dans la mémoire collective française. Aujourd’hui, une génération d’écrivains français, trop jeune pour avoir participé à la guerre, a commencé à briser le silence qui a marqué son histoire pendant longtemps. Il s’agit d’écrivains d’origines franco-françaises, comme Laurent Mauvignier et Alice Ferney, des filles de harkis comme Zahia Rahmani et Dalila Kerchouche, des fils de pieds-noirs comme Francis Zamponi, des fils d’immigrés maghrébins comme Nora Hamdi et Akli Tadjer, entre bien d’autres. La question centrale pour la session proposée porte sur le traitement du sujet de la guerre d’Algérie par les écrivains français de toutes origines dans la littérature française contemporaine depuis 1999 (l’année de la reconnaissance officielle de la guerre d’Algérie). Le domaine de questionnement porte sur la littérature comme outil à la recherche d’une mémoire collective défaillante de la guerre d’Algérie et de ses conséquences actuelles pour l’identité nationale française.

Contact :  Kenneth OLSSON kenneth.olsson@su.se

14. Titre de la session : La Question des classiques en Afrique

Est-ce qu’il y a un canon littéraire en Afrique? Peut-on parler des classiques africains? Pour la plupart des africainistes, la réponse est oui, mais les questions restent de si l’on devrait suivre le modèle occidental des classiques et comment on peut determiner ce qui est «classique». Est-ce que la popularité dans le monde (souvent le monde occidental) est le critère principal? Qu’est-ce qu’on fait de la literature orale? Un texte qui est classique dans une tradition locale, est-ce un classique africain (i.e., pour le continent)? Qui a l’autorité de décider? Est-ce un projet qui vaut la peine? Toutes propositions (de 200 à 500 mots) qui portent sur ce sujet général seront considérés

Contact : Stephen BISHOP sbishop@unm.edu

15. Titre de la session : Épistémologies et ontologies environnementales : L’Écocritique autour de l’arbre à palabres

Cette session examinera les rapports entre l’environnement et la sagesse/l’être africain. Qu’est-ce que le savoir griotique contribue à la compréhension moderne du monde naturel ? Comment le totémisme et l’importance des ancêtres lancent-ils un défi à l’usage capitaliste de la terre ? De quelles façons est-ce que la politique de l’arbre à paroles change notre perception de la nature ? Nous invitons des communications qui interrogent l’influence de ces idées sur les romans, la poésie, le théâtre et/ou le cinéma africain.

Les résumés d’environ 250 mots en français ainsi que vos coordonnées (nom, affiliation universitaire, adresse électronique) sont à m’envoyer avant le 9 octobre.

Contact :  Sarah BUCHANAN buchansb@morris.umn.edu

16. Titre de la session : Mémoires et culture visuelle en Afrique francophone

La culture visuelle et littéraire riche de l’Afrique francophone se compose d’innombrables « aide-mémoires ». Des mausolées aux monuments publics, des biographies aux romans, des bandes dessinées aux photographies et aux films, il existe, nécessairement différentes manières d’exprimer, de se souvenir, d’oublier et/ou d’effacer le passé.

Voici quelques questions, parmi tant d’autres possibles, à explorer dans ce panel : À travers l’Afrique francophone d’après les indépendances, comment les arts sont-ils utilisés comme instruments de mémoire ou de commémoration ? Est-ce que la tentative individuelle de restituer le passé se prononce-t-elle en termes de rupture ou de continuité avec la mémoire collective ? Et si la récollection d’un passé collectif/national s’oppose à la version imposée par la colonisation, comment alors « écrire » l’Histoire lorsque les sources officielles sont souvent arbitraires, voire partisanes ? Comment l’état sert-il parfois de médiateur, mais plus souvent tente-t-il de modifier ou de museler certaines mémoires.

Veuillez envoyer un résumé de 250 mots ainsi qu’une brève notice biographique avant le 9 octobre

Contact : Madame Névine EL NOSSERY elnossery@wisc.edu

17. Titre de la session : Mise en mots/maux. L’écriture de la banlieue dans la littérature francophone d’origine maghrébine contemporaine

Cette session propose d’examiner comment la banlieue est mise en mots dans l’écriture francophone d’origine maghrébine contemporaine. Les présentations retenues pour ce panel examineront les problèmes soulevés et les thèmes traités par ces textes : stéréotypes raciaux, culturels et sociaux, normes et assignations identitaires, hiérarchies, diaspora, enjeux culturels, linguistiques et historiques, etc…

Prière d’envoyer un résumé de 250-300 mots ainsi qu’une brève notice biographique avant le 15 octobre.

Contact : MME Evelyne M. BORNIER emb0026@auburn.edu

18. Titre de la session : Littératures et cultures francophones ou comment naviguer entre le local et le global ?

Est-ce que le terme de Goethe Weltliteratur (lancé en 1827) devrait-il être réapproprié lorsqu’on parle de cultures francophones, dans la mesure où nous assistons aujourd’hui aux circulations les plus massives de capitaux, de biens, d’idées et de populations? Dans le contexte de mondialisation, ou pour utiliser la notion d’Édouard Glissant de ‘mondialité’, comment pouvons-nous enseigner les cultures francophones à travers la littérature, le cinéma, la musique, la peinture ou même l’art culinaire ? Le ‘local’ pourrait valoriser les particularités ainsi qu’une meilleure prise de conscience culturelle et historique et corriger les stéréotypes et les généralisations sur l’Autre. Alors que le ‘global’ pourrait privilégier des thèmes transnationaux, ciblant les valeurs universelles entre les différentes cultures. En termes d’authenticité, de légitimité et de lisibilité, comment et pourquoi enseigner ces cultures dans leurs langues d’origine ? D’un point de vue pédagogique, comment enseigner ces cultures dans une classe de langue ? En fin de compte, comment pouvons-nous faire face à la tension existant entre le local et le global ?

Veuillez envoyer un résumé de 250 mots ainsi qu’une brève notice biographique avant le 9 octobre.

Contact : Madame Névine EL NOSSERY elnossery@wisc.edu